Un Sherlock version bad boy ? Et pourquoi pas !

Difficile de passer à côté des aventures cinématographiques du plus célèbre détective britannique (exception faite d'Hercule Poirot I suppose). Sherlock Holmes, sous les traits charmeurs de Robert Downey Jr, enquête pendant près de 2h pour déjouer les noirs desseins de Lord Blackwood, pas franchement net, adepte de rites occultes et de magie noire. Il est pour cela aidé du célèbre Dr Watson, incarné avec brio par le non moins célèbre Jude Law.

La nouveauté du scénario, c'est l'état d'esprit de Sherlock Holmes : loin de l'image lisse et so britishly flegmatique donnée par Conan Doyle, le Sherlock de Guy Ritchie (surtout connu pour être l'ex mari de Madonna) est adepte des matchs de boxe clandestins et du whisky (so british lui aussi). En clair, on nous présente un détective brillantissime mais un peu rebelle, mais pas trop quand même. Un Dr House en version policière en somme. Watson en apparaît très sage, désireux d'épouser sa (pas si) candide Mary (Wendy de l'Auberge Espagnole) et d'arrêter la colocation et la collaboration avec Sherlock dans la fameuse Baker Street. Un assistant qui n'en est pas moins toujours prêt à utiliser armes et poings. Moins sexy, mais ça passe.

Ce film se laisse regarder, comme un divertissement, ni plus ni moins. Non je ne suis pas emballée, mais après Brothers, la barre était trop haute.

On nous laisse entrevoir dans les dernières minutes qu'il pourrait y avoir une suite. Du moment que je ne vois pas le meilleur film de l'année la veille, je saurai être réceptive. Et vous ?

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