Vous non plus, vous n'avez rien compris à la crise financière ?

Deux ans après le fameux krach boursier qui nous vaut de ne plus entendre parler que de "crise financière", "gel des embauches", "précarité", "cetaitvachementmieuxavant", je me suis aperçue que je n'avais toujours pas compris ce qui s'était passé. 

Cette bouleversante vérité m'est apparue alors que je regardais le film Wall Street (au sous-titre évocateur de "L'argent ne dort jamais") d'Oliver Stone. C'est d'ailleurs la seule chose qui s'est produite lors du visionnage de ce film qui m'a par ailleurs laissée tout à fait indifférente. 

 En dehors de hedge funds, de quoi on se parle ?

A l'aube de la crise financière, Jacob Moore (Shia LaBeouf, acteur principal de l'inoubliable Transformers) est trader, mais honnête. Son mentor et patron, Louie Zabel, est victime de rumeurs financières qui l'obligent à vendre son entreprise pour une bouchée de pain et se suicide. Jacob n'a donc plus qu'un objectif : le venger, en retrouvant les auteurs des rumeurs. Il fait pour cela appel à un requin de la finance, Gekko (Michael Douglas) qui sort de prison où il a purgé une peine de 8 ans pour délit d'initiés. Cet homme se trouve aussi être son beau père (c'est pratique). 

Je suis restée perplexe

Ce film ne tient pas debout une seconde. J'espérais un film cynique sur les dérives du système financier, j'ai finalement passé deux heures à essayer de décrypter des dialogues jargonneux. L'intrigue et le dénouement nous apparaissent comme une évidence dans les 15 premières minutes quand il faudra 1h50 au personnage principal pour comprendre dans quoi il a mis les pieds avant une conclusion pleine de bons sentiments. C'est dommage. 

Pour tout savoir de ce film, c'est par ici. 

Et pour en lire plus sur les autres films qui m'ont plu ou pas, c'est par là.